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Transcribe Bentham: A Collaborative Initiative

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JB/060/087/002

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EXTERTEUR LIBERTÉ RÉPUBLIQUE D'HAITI ÉGALITÉ Adresse de la chambre des représentans de communes, aux citoyens de la république.

Le terme de notre mandat est expiré. En déléguant à vos représentans une portion de votre pouvoir souverain, vous avez espéré de leurs efforts, de leur zèle et de leur patriotisme, de trouver la récompense de vos sacrifices dans l'établissement d'un ordre de choses qui doit asseoir votre bonifeur: votre attente sera remplie.

Si nous ne pouvons, en ce moment, vous offrir le tableau intérresant de cette perfection cui devrait embellir nos travaux législatifs, du moins nous vous annencerons avec la plus grande satisfaction qu'une nouvelle ère vient de luire sur Haïti, et va fixer pour toujours son heureuse destinée. Après une division dont le résultat a éte si funeste à la patrie, les principes libéraux ont triomphé d'un système tyrannique, et la républi ue a reconquis le cœur de tous ses enfans, qui ne forment plus qu'un euple de frères, réunis indissolublement pour la défense de la liberté et de l'indépendance. Voilà, citoyens, le prix que la divine Providence réservait à votre consinee et à vos vertus. Désormais, la république, forte et respectable, dé-elle de toutes les entraves qui nuisaient aux progrès de l'élevation à la-elle elle doit parvenir, offrira à ses ennemis cette attitude imposante qui appartient qu'à une nation qui sent tout le prix de la liberté, et qui pré- ére la mort à ane ignominieuse dépendance. Vos représentans n'out jamais perdu de vue le maintien de vos droits ... ..ment.) M. le ministre de l'intéri ur, passant ensuite à la partie du discours eù M. de Saint-Aulsire a caractérise la position de l'anci n ministère et eu ministère actuel, aussi bien que les conséquences de cette double position, s'exprime en ces termes. Le préopinant, en nous faisant connaître son opinion sur la situation et sur les vues qu'il creit celles du ministère dout j'ai l'honneur de faire partie, a monstré une politesse qui n'est pas exemple d'âcrete; il a cherché à qualifier la tendance qu'il lui suppose par une formule un peu vague et assez longue pour que j'aie été obligé de la mettre par écrit. (Ou rit.) Il a parlé d'une régénration politique et morale de la société en France. Ces mots peuvent supporter une interprétation bonne on mauvaise, d'après laquelle nous les accepterions ou nous les repousserions comme expression juste ou fausse de ce à quoi nous voulous arriver. J'indiquerai notre but d'une manière plus franche et plus précise. (Le silence seretablit.) Le ministère veut que les passions, qui mallieureusement dévorent la France, étaut calmées par une administration qui pritége tous les intérets, il soit possible d'arriver enfin au terme où la France jouira, dans une parfaite quiùtude, des institutions que la raison legitime. On a parlé de l'ancien régime; l'acien régime n'est plus et ne peut revenir; mais il est encore un autre régime ancien, qu'on ne devrait pas non plus perde de vue; c'est celui de la convention, du directoire et de l'empire. ( Adhesion à droite. ) Quant à la coalition dont le ministère a besoin, dit-on, pour renverser les obstacles qu'il aure à combattre, il y compte, et il espère avoir beaucoup d'amis, parce qu'il croit qu'il existe en France beaucoup de personnes qui veulent la même chose que lui. (Vive approbation à droite.) L'orateur termine en répondant à M. Benjamin Cous tant sur ce qu'i! a dit préférer les commissions aux cours royales en matière des délits de la presse. Si cette assertion est sérieuse, elle est difficile à concevoir: les commissions sont quelque choise d'odieux, el es forment un tribunal rétroactif; elles agissent d'après une jurisprudence égalament rétroactive, et tout ce qu'en pour ait conclure d'une semblable opinion, c'est que l'inamovibilité des juges n'est plus une garantie. Au moment où M. le ministre de l'intérieur descend de la tribune, la droite demande avee instance la clôture; la gauche fait entendre de vives réclamations. L'agitation est très-forte. M. le président : La clôture est elle appuyée? A droite. - Oui! oui! A gauche. - Non! non! (Tumulte.) Les membres du côte gauche se lèvent et quittent leurs places, malgré l'invitation de M. le président. L'agitation continue. Le centre droit hésite et se decide cnfin à suivre le côte gauche. La séance est levée. N.B. Outre les orateurs qui ont parlé dans la séance d'aujourd'hui, ceux qui se sont fait iuscrire en faveur du maintien du jury, sont: MM. Lameth, Daunou, Etienne, Devaux, Sebastiani et Laisne de Villevasque. Ceux inscrits contre sont: MM. Cardonnel, e Cavrol et Mestadier.

DU COMMERCE, etc. du Mardi 5 Février 1822. une ferme mais sage discussion les a toujours guidés dans l'examen fles bois qu'ils ont rendues. L'inappréciable harmonie qui règne entre le sénat, la chambre des re présentans et le président d'Haïti, est le garant dn bonhieur dont voas jouissez sous la protection éclairée du gouvernement que vous avez créé. Dans cette cinquième session, après une profonde méditation, plusieurs de nos lois civiles ont été arrêtées. Le sénat a recu le complément de ses membres; de vertueux ciloyens ont été appelés pour concourir aux travaux de ces respectables mandataires de la nation. L'incendie du 15 août 1820, qui a été si funeste à une partie des habitans da Port au Prince, a nécessite la loi du 5 octobre; et en exemptant ceux là des droits de patente durant cinq années, ils trouveront les moyens de réparer les pertes qu'ils ont éprouvées. Le territoire haïtien dans sa situation actuelle, a commandé une nouvelle division, et la loi du 24 octobre l'a consacrée. La loi du 14 novembre a fixé les distances précises de toutes les communes de la république à la capitale. La loi sur les patentes, pour l'année 1822, porte quelques modificatious réclamées par la brillante situation des caisses publiques. Les comptes rendus par le secretaire d'état ont été vérifiés, et la chambre a déchargé ce fontionnaire de la compltabilité de l'année 1820. Les finances de la république, qui sont dans l'etat le plus prospère, nous permettent de vous assurerque nos engagemens sont fidèlement acquittés et les besoins de l'administration publique exactement satisfaits. Le commerce, sous nos lois protectrices, fleurit dans tous les points, et nos rades recoivent les differeutes nations que notre aménité attire avec empressement, et dont l'utile concurrence donne des avantages réels au débouché de nos productions terriroriales. L'administration de la justice, sagement répartie selon nos besoins, s'efforce de régler nos différends, en répoussant avec vigneur celle hideuso chicane qui enfante toujours des proces ruineux et interminables. La culture, sous les auspices d'une sage liberté et d'une égale répartition des terres, ne peur manquer d'aceroître et de prospérer; elle acquiers chaque année de nouvelles forces. L'instruction publique reçoit tous les encouragemens qu'une telle institution mérite; elle fait des progrès rapides, en étendant ses bienfaits sur tout Haïti. L'armée, dont le courage et le civisme ne se sont jamais ralentis, est tenue dans l'ordre le plus admirable. L'union et la fraternité lient le cœur de tous les braves qui la composent. Des récompenses méritées ont été le prix du service des vétérans de notre révolution, si recommandables à notre admiration. Nos arsenaux sont pourvus avec abondance de tous les moyens de défense qa'exige notre situation politique, alors même que notre résolution est de vivre en paix avec tous les peuples de la terre. Vos représentans ont été à portée d'apprécier le choix judicieus du sénat, qui a investi le président Boyer de la première magistrature de la république. Son expérience, sa sagesse et son active coopération avec le pouvoir regislatif, donne à vos représentaus la flatteuse espérance de voir les affaires publiques se perfectionner de plus en plus, et la gloire de la nation s'établit invariablement. Vos représentans éprouvent une satisfaction bien agréable, en trouvant l'eccasion de rendre ici un hommage so lennel e éclatant au rare inérie du premier magristrat de la république, s digne de votre amour. Telle est, citoyens, l'énumération que l'état présent de la république nous a sugge é de vous faire; il est conforine au vœu que tout Haïti doit former. L'expérience que nous avons acquise dans cette première législature dela chambre des communes, nous porte, citoyens, à vous dire que jamais des circonstances plus impérieuses n'ont invité les Haïtiens à se rénnir dans un même esprit autour de la constitution, pour donner, à la prochaine élection, des respresentans mus par le patriotisme le plus éclairé dirigés par la sagesse, et possédant les lumières indespensables à des législateurs. Respect aux lois, abéissance aus autorités qui en sont les organes, tels sont les sentimens que la chambre ne négligera jamais de vous inspirer pour votre bonheur et votre félicité. Donné au Port-au Prince, en la chambre des représentans des communes, le 16 novembre 1821, an 18 de l'indépendance. Signés: J. S. Hippolyte, F. Dubreuil, A. Fontaine, E. Anglade, Labissière, N. D. Lafargue, G. Malley, Godefroy, P. Maitlard, Muzaine, Louque, Antoine, P. Lundy, G. Arbouet, Midoin, Dutreuilh, Louis Toussaint, Laurent Noël, Donatte Louis, J. B. Noël, Ch. Appolon, Laraque aîne, Roque fils, Saint-Martin, J. Ulysses, Remi, Gédéon, J. Pitiny, Rasteau J. Golard, J. M. Baptiste, Pitoly, L. Ignace, Christophe Larose. P. Larose, Laventure Adrien, Bigail, Rigolet, J. Louis François, J. Quinton, V. Verdrer, J. L. Augustin, J. B. Berlin, P. Ladouceur. Le président de la chambre, DOIZE POUPONNEAU. Les secrétaires, LEFRANC, HILAIRE.



Identifier: | JB/060/087/002
"JB/" can not be assigned to a declared number type with value 60.

Date_1

1822-02-16

Marginal Summary Numbering

Box

060

Main Headings

rid yourselves of ultramaria

Folio number

087

Info in main headings field

collectanea peregrina - ultramaria haiti

Image

002

Titles

representatives farewell to constituents 16 nov. 1821 / 18th of independence

Category

printed material

Number of Pages

1

Recto/Verso

recto

Page Numbering

Penner

Watermarks

Marginals

Paper Producer

Corrections

jeremy bentham

Paper Produced in Year

Notes public

in french

ID Number

19645

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