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a mon grand regret, dans mon ignorance absolue. | |||
Peut-etre que vous pourriez avoir la bonte de la faire | |||
cesser: aussi que sur les motifs de detail, s'il y en a en de declares, x lorsque | |||
cette Constitution a ete fondee: une pareille piece serait service que je | |||
pourrais tacher de rendre a votre republique. | |||
Lorsque, de tems en tems, j'observe la deplorable | |||
etendue, que conserve, meme au present, le commerce des | |||
escalaves en Afrique, non-obstant tant d'efforts faits pour | |||
le supprim, l'imagination x ne cesse pas de me presenter, | |||
pour cet effet, um moyen de retribution, que quelqu'aprequ'il x | |||
soit, ma raison ne sauroit condamner. Des parts | |||
de ne plus tirer? profit d'un trafic, qui n'est que la | |||
pratique non interrompue des forfait le plus atroce, | |||
Je x vois sortir de ainsi x vos ports, des vaisseaux armes, qui, | |||
apres avoir capture ceux engages dans ce commerce, | |||
x x les esclaves, aux x de vos concitoyens,et deposes les esclaves sur votre terre de liberte, pour y etre transformes en citoyens, | |||
x consignaent chez vous les couplabes, a titre | |||
longtems grand secours possible x une aide des plus essentielles, a tout | |||
1823. Febr. 7.
3.
J. B. a Boyer, President d Haiti
3.
Je recueille avec le plus vif interet,
tout renseignement qui x m'aide a me mettre au
fait de l'etat du gouvernement et de la societe
dans les Etats ou vous remplissez une fonction
dont tout cela depend. Mr Bowring, qui est ma
main droite pour tout ce que promette? d'etre de
quelque utilite pour le genre humain — Mr Bowring, qui
est si justement sensible a l'honneur que lui fait votre
correspondence, sait bien que ce qui regarde votre
pays, est un des points sur lequel son assistance a le
plus grand prix dans mes yeux. Jusqu'a present ma
portefeuille ne contient que deux pieces qui ont emane
de vox autorites constitues. Ce sont 1. Un lettre de vous,
adressee a Mr. Jullien, directeur de la Revue Encyclopedique:
2. Adresse de votre Chambre des Communes
aux citoyens de votre Republique — pieces imprimees dans
Le Constitutionel, Papier-Nouvelle de Paris. Pour ce qui
regarde les details de votre Copnstitution, je reste encore,
a mon grand regret, dans mon ignorance absolue.
Peut-etre que vous pourriez avoir la bonte de la faire
cesser: aussi que sur les motifs de detail, s'il y en a en de declares, x lorsque
cette Constitution a ete fondee: une pareille piece serait service que je
pourrais tacher de rendre a votre republique.
Lorsque, de tems en tems, j'observe la deplorable etendue, que conserve, meme au present, le commerce des escalaves en Afrique, non-obstant tant d'efforts faits pour le supprim, l'imagination x ne cesse pas de me presenter, pour cet effet, um moyen de retribution, que quelqu'aprequ'il x soit, ma raison ne sauroit condamner. Des parts de ne plus tirer? profit d'un trafic, qui n'est que la pratique non interrompue des forfait le plus atroce, Je x vois sortir de ainsi x vos ports, des vaisseaux armes, qui, apres avoir capture ceux engages dans ce commerce, x x les esclaves, aux x de vos concitoyens,et deposes les esclaves sur votre terre de liberte, pour y etre transformes en citoyens, x consignaent chez vous les couplabes, a titre
longtems grand secours possible x une aide des plus essentielles, a tout
Identifier: | JB/060/109/001"JB/" can not be assigned to a declared number type with value 60. |
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1823-02-07 |
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060 |
rid yourselves of ultramaria |
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109 |
jb a boyer, president d'haiti |
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001 |
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correspondence |
1 |
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recto |
d3 / e3 |
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john flowerdew colls |
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letter 2948, vol. 11; in french |
19667 |
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